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 « Réformes des finances publiques : quelles stratégies pour le renforcement des capacités »

1èreConférence Francophone

des Instituts des Finances Publiques

  Yaoundé, du 25 au 27 Octobre 2016

  

1.     Sommaire

  1. Sommaire. 2
  2. Introduction. 3
  3. De la cérémonie d’ouverture. 4
  4. Déroulement des travaux. 5

Session 1 : Etat des lieux et rôle des instituts de formation en finances publiques dans l’espace francophone. 5

Session 2 : Enjeux et stratégies de développement des instituts de finances publiques. 6

Session 3 : La problématique des domaines de formation et de recherche en finances publiques  8

Session 4 : mutualisation et synergies. 9

  1. Cérémonie de clôture. 10
  2. Conclusion. 10

2.     Introduction

Les 26 et 27 octobre 2016, s’est tenue à Yaoundé la première Conférence Francophone des Instituts des Finances publiques, avec pour thème : « Réformes des finances publiques : quelles stratégies pour le renforcement des capacités ». Cet évènement s’est tenu à l’initiative du ministère camerounais des Finances via le Programme Supérieur de Spécialisation en Finances Publiques, avec le soutien d’Expertise France et l’accompagnement de la commission de la CEMAC.

  • La Conférence Francophone des Institut des Finances Publiques procède de la volonté des pays francophones à développer des stratégies de transformation économique et structurelle visant à améliorer leur insertion dans les échanges régionaux/internationaux et à mettre en œuvre les Objectifs de Développement Durable.
  • Elle s’inscrit dans le cadre de la modernisation des finances publiques au sein de l’espace francophone et s’est donnée pour objectif de mobiliser l’expertise scientifique et technique internationale pour créer une synergie d’action autour du renforcement des capacités des ressources humaines.
  • Elle s’appuie sur la rareté des ressources financières et les chocs économiques ambiants pour affirmer le développement des capacités des ressources humaines comme l’actif qui propulsera les états parties vers une croissance économique forte, stable, inclusive et génératrice de bien-être.

De nombreux responsables et spécialistes du monde universitaire, professionnel, de la société civile et des organisations internationales y ont pris part notamment un parterre des participants venus de dix-huit (18) pays francophones que sont : La France, le Cameroun, la RDC, le Gabon, Le Tchad, la RCA, la Guinée Equatoriale, Sao Tomé et Principe, le Burundi, la Guinée-Conakry, le Burkina Faso, le Niger, la Côte d’Ivoire, le Togo, le Sénégal, la Tunisie, le Maroc et Haïti.

L’événement était structuré autour d’une cérémonie d’ouverture, des sessions plénières, une restitution et une cérémonie de clôture. Placés entre les cérémonies d’ouverture et de clôture, les sessions plénières étaient articulées autour de quatre tables rondes alignées au thème général de la Conférence à savoir :

  • État des lieux et rôle des Instituts des Finances Publiques dans l’espace francophone
  • Enjeux et stratégies de développement des Instituts des Finances Publiques ; 
  • Problématique des domaines de formation et de recherche en Finances Publiques ;
  • Mutualisation et synergies.

Chacune des sessions était introduite par un ou deux exposés qui précédaient une table ronde qu’animait un modérateur. Elles devaient chacune se terminer par la formulation prospective d’un ensemble de résolutions et de recommandations.

3.     De la cérémonie d’ouverture

La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre camerounais des finances qu’accompagnaient le Ministre de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire, l’Ambassadeur de France au Cameroun, l’Ambassadeur du Japon et la Représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Son intervention était précédée de celles des responsables ci-après :

Achile Nestor Basahag, président du comité de pilotage du PSSFP, présentant le rapport de mise en œuvre de l’accord de coopération qui a lié Expertise France au ministère camerounais des finances dont l’opérateur était le PSSFP et qui a abouti résultats ci-après :

  • Formation des 35 formateurs à l’ingénierie pédagogique et aux techniques d’andragogie
  • Conception et construction de 25 modules de base dans les domaines de la Comptabilité publique, de la gestion Budgétaire et des Finances Locales
  • Tenue d’une visite d’étude d’un mois à Paris pour les auditeurs du PSSFP, haut-cadres du Ministère des Finances.
  • Organisation de la 1ère Conférence Francophone des Instituts des Finances Publiques

Il a par la suite transmis au Ministre des Finances, la doléance des auditeurs de la 1ère  promotion des Masters en Finances Publiques, arrivés en fin de formation et se rapportant au souhait que leur cuvée porte pour nom de baptême, La Promotion Alamine Ousmane Mey.

Joëlle Loyer, directrice adjointe au Pôle gouvernance économique et financière d’Expertise France, rappelant les effets incitatifs de la coopération avec le Cameroun, lesquels ont justifié la mobilisation par Expertise France des participants venant d’Afrique de l’Ouest, du Maghreb et des Caraïbes a commencé par exprimer sa compassion au peuple camerounais, pour le tragique accident ferroviaire d’Eséka et a poursuivi en présentant l’institution qu’elle représente (Expertise France) et son champ d’intervention. Elle dira en substance que l’ancienne ADETEF devenue en partie aujourd’hui le Pôle gouvernance économique et financière d’Expertise France intervient dans le renforcement des capacités des acteurs et autres institutions en charge de la gestion des finances publiques à travers le monde. Elle a enfin souhaité que les échanges puissent enrichir les réflexions des administrations des finances qui ont besoin de renforcer leur capacité en vue de conduire les réformes tant dans le domaine des dépenses publiques que de la mobilisation des ressources domestiques.

  1. E. Gilles Thibault, Ambassadeur de France au Cameroun a, quant à lui, rappelé les grands principes de bonne gouvernance fiscale avant de les mettre en lien avec la nécessaire actualisation des capacités institutionnelles et humaines.

Dans son discours d’ouverture, le ministre camerounais des Finances, Alamine Ousmane Mey, a invité l’assistance à observer une minute de silence en mémoire des camerounais décédés dans le tragique accident ferroviaire d’Eséka. Il est revenu sur la dynamique des réformes engagées dans le système des finances publiques des pays francophones et a retracé la genèse de la présente Conférence en relevant la pertinence d’un tel cadre de concertation, qui intervient au lendemain de la réunion du réseau des ministres francophones des finances tenue le 06 octobre 2016 à Washington au cours de laquelle les questions relatives au financement du développement ont été abordées. Il a souligné que de telles préoccupations imposent la mobilisation des acteurs significatifs parmi lesquels, les institutions dont la raison d’être est l’actualisation des capacités des hommes et des femmes qui doivent assumer l’avenir des pays. Faisant suite à la sollicitation de la 1ère promotion des auditeurs du Programme Supérieur de Spécialisation en Finances Publiques, Alamine Ousmane Mey, a humblement accepté que cette promotion porte son nom. Il a terminé son discours en souhaitant que son propos inspire, au-delà de la Conférence, une densification de la réflexion sur le système des finances publiques des pays francophones.

4.     Déroulement des travaux

Le format des travaux s’est orienté vers quatre (04) sessions d’exposés suivis d’ateliers – débats sur les thèmes retenus pour la conférence.

 

Session 1 : Etat des lieux et rôle des instituts de formation en finances publiques dans l’espace francophone

Elle a démarré par un exposé théorique sur la présentation par Monsieur Achile Nestor Basahag, président du comité de pilotage du PSSFP, d’un dispositif de formation en finances publiques qui intègre la formation initiale, la formation continue, la recherche et la consultance, lequel a été suivi de la première table ronde qui réunissait autour du modérateur Henri Séverin Assembe (Cameroun), un panel constitué de : Joseph Montgérard (Haïti), Abdelkader Labbaoui (Tunisie), Pr Bamba N’galadjo (Cote d’Ivoire), Gervais Ilunga Banza (RDC). Ces derniers ont présenté les dispositifs de formation qui existent dans leurs différents pays ainsi que leur positionnement dans l’environnement des finances publiques au sein de leur pays.

Plusieurs échanges ont meublés la discussion et l’on pouvait retenir que les Instituts de formation, par la constance de leur mission portée sur le renforcement des capacités des acteurs des finances publiques, se positionnent comme des agents majeurs du dispositif de modernisation des capacités dans les Etats. Ils s’inscrivent tous dans au moins un des créneaux ci-après :

  • Formation initiale
  • Formation continue
  • Information de masse, Recherche, Consultance

Au plan fonctionnel, ils disposent d’une personnalité juridique (Maroc, Tunisie, RDC), sont des structures hybrides entre l’Université et les Administrations (Cameroun, Côte d’Ivoire) ou sont tout simplement logées au sein des administrations des finances. En fonction des objectifs qui leur sont fixés et de leur activité au quotidien, leur niveau de recrutement et de sortie ne sont pas identique tout autant que les parcours de formation sont différenciés.

Au sujet de la session N°01, les participants ont formulé les recommandations ci-après :

  • Engager une réflexion d’ensemble visant à harmoniser les perceptions dans la contribution aux stratégies de renforcement des capacités des acteurs des finances publiques afin d’optimiser leur niveau de performance.
  • harmoniser les curricula d’enseignement au niveau des pôles régionaux ;
  • promouvoir une nouvelle anatomie des acteurs de la chaîne économique et financière.

 

Session 2 : Enjeux et stratégies de développement des instituts de finances publiques

La session N°02 s’est ouverte par deux exposés introductifs suivis d’une table-ronde. Pour celle-ci, l’exposé N°01 était relatif à l’intérêt du e-learning dans les stratégies de développement des instituts de finances publiques présenté par Quentin Gouzien (Pôle régional Dakar) et l’exposé N°02 axé sur les enjeux de cyber-sécurité dans la mutualisation des dispositifs de formation en finances publiques présenté par David Wanguè (CENADI – Cameroun).

Les panélistes à la table-ronde étaient : Ousmane Kolie(Banque Mondiale),Hervé Grosskopf (DGFIP  - France), Ahmadou Yaro (ENAREF- Burkina Faso), Ernest Tatsabi (Gabon). Réunis autour de Gédéon Adjomo (Cameroun), les panélistes ont eu à présenter les axes stratégiques à mettre en œuvre pour développer les institutions de formation en finances publiques, notamment la formation en ligne. Il s’est agi notamment de relever l’importance de ce type de formation, ainsi que ses conditions de réussite.  La réflexion s’est étendue à la maitrise des risques liés à la mutualisation des dispositifs de formation à travers les systèmes informatiques. Enfin, il a fallu questionner les mécanismes de financement et le dispositif d’évaluation.

Les intervenants dans leurs échanges sont revenus sur les expériences de développement des dispositifs régionaux de formation, avec une focalisation sur l’ENAREF au Burkina Faso et de l’IEF au Gabon. L’on a pu noter que le développement des dispositifs de formation demande d’importants moyens financiers. Depuis quelques années pour le cas de l’Afrique Centrale, la CEMAC diminue sa contribution au financement de l’IEF. Il s’est avéré utile aujourd’hui, de travailler à l’émergence d’un modèle économique soutenable de ces institutions qui intègrent les préoccupations nationales, sous régionales, régionales et internationales.

Concernant le financement, il y’a lieu de retenir que de nombreuses initiatives des instituts de formation dans le domaine des finances publiques ont été appuyées par les partenaires techniques et financiers. On pourrait citer les financements de la Banque Mondiale au profit de l’African Capacity Building Foundation (ACBF) basé à Hararé, des financements à la formation doctorale en sciences économiques pour l’Afrique francophone au sud du Sahara (DEA PTCI - Programme de troisième cycle interuniversitaire crée en mai 1992) ; l’appui de la Coopération française pour la création de l’Institut des Finances en Côte d’Ivoire et du Programme Supérieur de Spécialisation en Finances Publiques du Cameroun ;la plateforme e-learning, initiative conjointe portée par le pôle régional de Dakar PNUD, la Banque Mondiale et d’autres partenaires à la demande des commissions de la CEMAC et de l’UEMOA.

Par ailleurs, il est tout à fait intéressant de savoir que les financements par les partenaires techniques et financiers, notamment la Banque Mondiale s’orientent de moins en moins vers les bâtiments abritant des écoles de formation mais davantage vers l’ingénierie de la formation (modules de formation, E-learning ...).

Enfin sur ce deuxième panel, la nécessité d’évaluer les structures de formation et les programmes de formation a été relevée. Tout cela a débouché sur des recommandations ci-après :

  • Les Instituts des Finances Publiques doivent disposer d’une stratégie de développement clairement déclinée.
  • Leur modèle économique doit intégrer la soutenabilité et la durabilité
  • Les Instituts des Finances doivent arrimer leur offre de formation à l’émergence des nouveaux métiers (par exemple la problématique de passation des marchés, le contrôle externe, etc.)
  • Les Instituts des Finances doivent s’arrimer aux standards internationaux d’évaluation en les appréhendant comme des opportunités de développement.
  • Les instituts des Finances doivent développer une capacité à mobiliser des ressources propres qui vont au-delà des ressources traditionnelles connues ;

Session 3 : La problématique des domaines de formation et de recherche en finances publiques

Cette session a commencé par un exposé présenté par Georges Diffo (Banque des Etats de l’Afrique Centrale -Cameroun). Dans son propos, il s’est agi de savoir quelles orientations donner à la recherche en finances publiques. De cette présentation, il ressort que l’activité de recherche dans le domaine de l’administration publique se distingue de celle effectuée dans les centres de recherche universitaires en ce sens que cette dernière est axée sur la recherche appliquée, par opposition à la recherche fondamentale, dans les domaines économique et financier.

La table-ronde qui a suivi a regroupé autour d’Isabelle Vandiedonck (Expertise France), les experts ci-après : Virginie Ma Dupont (IGPDE-France) ; Mathieu Mebenga (Cameroun) ; Diawara Bamba (Guinée Conakry) et Djimadoum Ngarastam (Tchad).

L’une des idées force dégagée de cette session était que les structures de formation et de recherche dans ce domaine s’attèlent à éclairer les pouvoirs publics dans la prise de décision en matière de politique budgétaire et monétaire, de gestion de la dette publique et de gestion de la trésorerie, etc. qui sont les principaux domaines des finances publiques. La principale recommandation formulée a été :

  • la création au sein des Etats parties, de centres d’études et de recherche axés sur les finances publiques et associant d’autres disciplines telles que l’informatique, la gestion des ressources humaines, l’économie, l’environnement, etc. pour conduire une recherche ayant une application sociale directe tout en valorisant les produits y relatifs.

Session 4 : mutualisation et synergies

La quatrième et dernière session a vu Joëlle Loyer (Expertise France) dérouler un exposé sur l’expérience de création d’un réseau des écoles et instituts de Gouvernance en Afrique du nord et au Moyen-Orient, suivi de la dernière table-ronde. Celle-ci a réuni ; Jean Claude Mbarga (président des anciens auditeurs du PSSFP) ; Bayaro Tchao Badibalaki (TOGO) Abdelkader Labbaoui (DG de l’ENF - Tunisie) et Ouahbia Hamdaoui (IDF - Maroc).

Autour de Laurent Grave (DGFIP - France), les panélistes ont eu à échanger sur comment mettre en place un réseau de structures de formation en finances publiques dans les pays francophones, les étapes et les conditions de réussite ?

L’idée majeure exprimée au cours de ce débat est l’initiative de créer un réseau des Instituts des Finances Publiques des pays francophones.  Les intervenants ont souligné l’importance de tel réseau qui pourra servir d’outil de mutualisation des expériences, d’échanges entre les pays et de soutien aux coopérations bilatérales, régionales ou multilatérales. Il s’agit d’une initiative volontariste fondée sur la bonne volonté des membres à s’impliquer dans sa mise en place et à son déploiement. A ce sujet, les participants ont formulé les recommandations ci-après :

  • S’inspirer des expériences réussies (GIFT MENA, Pôle régional de Dakar, etc.) pour bâtir un réseau francophone des Instituts des Finances Publiques
  • Identifier les contraintes organisationnelles, technologiques, financières et managériales qui structurent la mise en place d’une telle organisation.
  • Mettre en place un Secrétariat Technique transitoire assuré par le Cameroun chargé de :
  • Finaliser les propositions qui seront examinées et discutées à l’occasion de la tenue de la 2ème Conférence Francophone des Instituts des Finances Publiques qui se déroulera au Maroc (Rabat ou Marrakech) au cours de l’année 2017à une date qui sera communiquée par l’Institut des Finances du Maroc.
  • Assurer la liaison entre les différents participants de la Conférence Francophone des Instituts des Finances Publiques ;
  • Développer en lien avec Expertise France et l’Institut des Finances du Maroc, des perspectives devant viabiliser la construction du Réseau Francophone des Instituts des Finances Publiques.

5.     Cérémonie de clôture

La cérémonie de clôture de la 1ère Conférence Francophone des Instituts des Finances Publiques a été présidée par le Secrétaire général du Ministère des Finances, Gilbert Didier Edoa, en présence de Sylvester Moh Tanghongo, Directeur du Trésor, de la Coopération Financière et Monétaire. La restitution des travaux faite par Eric Vincent Banock Bambock a été suivie du discours de clôture du Secrétaire général du Ministère des Finances, représentant le Ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey.

Aurevoir Yaoundé 2016, bonjour Rabat/Marrackech 2017.

6.     Conclusion

La 1ère Conférence Francophone des Instituts de Finances Publiques, tenue à Yaoundé, s’est déroulée à la grande satisfaction des parties prenantes. Il s’est dégagé une constante concernant la volonté des parties prenantes à développer des espaces de partage d’expériences, de mutualisation des efforts et d’aménagement de cadres partagés de coopération.

Les actes de la conférence seront produits plus tard et reviendront amplement sur le détail des communications présentées.

Fait à Yaoundé, le 27 Octobre 2016

Annexes :

  • Programme de la CIFP 2016
  • Liste des participants
  • Extrait des résolutions majeures

 Conférence francophone des instituts des finances publiques

Réformes des finances publiques et besoins

de renforcement des capacités

Yaoundé, du 25 au 27 Octobre 2016

Contexte

Depuis 2013, le Programme Supérieur de Spécialisation en Finances Publiques (PSSFP) du Cameroun accompagne l’administration des finances et les administrations sectorielles dans la mise en place des réformes des finances publiques. Il est né d’un partenariat entre le Ministère des Finances, le Ministère de l’Enseignement Supérieur du Cameroun et l’Université de Yaoundé II, pour répondre à un besoin de renforcement institutionnel des capacités des administrations en finances publiques.

Fort de son d’expérience de soutien à la création  d’instituts des finances au Liban, en Jordanie, en Palestine, en Serbie et en Côte d’Ivoire, Expertise France a apporté son appui au PSSFP depuis 2014.

Le PSSFP et Expertise France organisent un colloque international sur les instituts des finances francophones afin d’échanger sur les expériences conduites dans les pays  et capitaliser sur les meilleures pratiques nationales et régionales.

Ce colloque est prévu sur 2 jours à Yaoundé et s’articule autour de 4 thématiques suivies de débats avec les participants.

Objectifs du colloque

  • Réunir les hauts responsables en matière de formation en finances publiques des pays de la zone Afrique subsaharienne, du Maghreb et du Moyen-Orient
  • Renforcer les liens de coopération technique et financière pour améliorer la gestion des Finances publiques
  • Echanger et confronter des expériences concrètes et actuelles
  • Partager les difficultés et identifier des solutions

Thèmes abordés

Le colloque aura pour thème principal « Réformes des finances publiques et besoins

de renforcement des capacités », et abordera quatre sous thèmes, à savoir :

  • Rôle et positionnement des Instituts des finances dans l’espace francophone
  • Dispositifs et domaines de formation et de recherche
  • Enjeu et développement des instituts des finances des pays francophones
  • Mutualisation et synergies des Instituts des Instituts des Finances des pays francophones

Langue

Les travaux se dérouleront en langue française.

 

Résultats attendus

  • Mise en place d’un réseau des instituts des Finances des Pays Francophones assorti d’un mécanisme de suivi
  • Mise en place d’une perspective de valorisation des anciens élèves des Instituts des Finances
  • Fixation du lieu et de la date de la prochaine Conférence francophone des instituts des Finances Publiques

PROGRAMME

Le colloque comprend une demi-journée d’accueil et deux jours de travail. Les quatre thèmes seront traités  sous forme de table ronde.

Mardi 25 Octobre

Accueil des délégations, transfert à l’hôtel.

19h00 : Cocktail de bienvenue

 

Mercredi 26 Octobre

10h- 11h

Cérémonie d’ouverture

Allocution par M. Achille Basahag, Président du Comité de Pilotage du PSSFP

Allocution de Mme Joëlle LOYER, Directrice adjointe au pôle Gouvernance Economique et Financière de l’agence Expertise France

Allocution de son Excellence Gilles Thibault, Ambassadeur de France au Cameroun

Allocution  par M Paul TASONG, Commissaire de la CEMAC, Cameroun

Allocution par son Excellence ALAMINE OUSMANE MEY, Ministre des Finances, Cameroun

11h – 11h30 : Pause-Café

 

11h30 - 13h

Thème 1 – LE ROLE ET LE POSITIONNEMENT DES INSTITUTS DES FINANCES PUBLIQUES DANS L’ESPACE FRANCOPHONE.

-          Comment identifier et évaluer les besoins en formation pour la mise en œuvre des réformes de finances publiques ?

-          Quels types de dispositif de formation en finances publiques mettre en place ?

République Démocratique du Congo - Présentation de l’expérience de création d’un centre de formation en finances publiques en articulation avec les instituts de formation existants.

Haïti – Les besoins en formation dans un pays en reconstruction.

Côte d’Ivoire – Institut des finances – Positionnement des Instituts de finance au sein de l’administration.

Cameroun – PSSFP – Présentation de formations qualifiantes en finances publiques.

Modérateur : Expertise France

13h-14h30 : Pause déjeuner

14h30 - 16h

Thème 2 – DISPOSITIFS ET DOMAINES DE FORMATION ET DE RECHERCHE.

-          Quels périmètres fonctionnels (outils) ?

-          Quelles cibles (ministères, état, collectivités locales …) 

-          Quel avenir pour les formations régionales ?

Tunisie – La politique générale de formation au sein du ministère des finances : le rôle de l’ENF.

Gabon – IEF – Offre régionale au sein de l’Afrique centrale de formation.

France –IGPDE – Présentation d’offre de formation continue et recherche.

Cameroun – PSSFP – Domaines de recherches.

Modérateur : CEMAC

 

16h30- 18h

Thème 3 – LES ENJEUX ET DEVELOPPEMENT DES INSTITUTS DES FINANCES PUBLIQUES.

- Quels moyens humains et techniques ?

- Quels financements ?

- Quelle efficacité, quelle efficience ?

- Comment évaluer les actions ?

 

Sénégal – Pôle régional de Dakar - De l’intérêt du e-learning.

ENAREF – Présentation du fonctionnement de la certification ISO.

France - Evaluation des  formations et des instituts.

Banque Mondiale – Présentation des différents financements multi bailleurs.

Modérateur : Cameroun

Jeudi 27 Octobre

09h30- 11h

Thème 4 –MUTUALISATION ET SYNERGIES.

- Quelle offre de formation externe?

- Comment partager les informations ?

- Quelles réponses aux attentes des bailleurs ?

Maroc – Les synergies entre les différentes structures de formation.

Cameroun – Président Association des anciens élèves formés en Finances publiques – capitalisation des formations.

CamerounPrésident des auditeurs du PSSFP- La mutualisation.

Liban – GIF MENA – Réseau des Instituts.

Fonds Monétaire International – Convergence des besoins dans les pays francophones.

Modérateur : UEMOA

 

11h30 - 13h00

Quel réseau des instituts francophone des finances,  pour quels résultats ?

 

 

13h - 14h30 : Déjeuner

Clôture des travaux.

-          Restitution générale sur les quatre thèmes abordés, produit par le secrétariat technique.

 

16h – Fin de journée : Départ des délégations

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Justine TOUBOULIC Assistante de projet Pôle Gouvernance économique et financière +33 (0)1 70 82 73 13 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. " width="265" height="250" />CONTACTS      

Pour le PSSFP 

 

Henri-Séverin ASSEMBE
Pôle prospective, Coopération, Communication et Formation

+(237) 699 27 15 15 / +(237) 222 22 00 49

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

  • Experts et participants étrangers


Pays / Institutions

Noms et Prénoms

Qualité

DELEGATION FRANÇAISE

1

Expertise France

Joëlle LOYER

Directrice adjointe pole gouvernance

2

Expertise France

Isabelle VANDIEDONCK

 

3

Expertise France

Justine TOUBOULIC

Assistante des Projets

4

France / IGPDE

Virginie MA-DUPONT

 

5

France / DGFIP

Ghislaine BALA

 

6

France / DGFIP

Clément CARRUE

 

7

France / DGFIP

Laurent GRAVE

 

8

France / DGFIP

Hervé GROSCOFF

 

DELEGATION DE LA COMMISSION DE LA CEMAC

9

Commission de la CEMAC

TASONG Paul

Commissaire de la CEMAC

10

IEF/CEMAC

Ernest TSATSABI

Directeur Général

11

Commission de la CEMAC

NGUEMENI Jean Claude

Chef de Cabinet du Commissaire

12

Pôle Dakar/CEMAC

Quentin GOUZIEN

 

13

Pôle Dakar/CEMAC

Daouda KAMANO

Conseiller régional Fip

DELEGATION DES ETATS ET ORGANISATIONS INTERNATIONALES

14

RDC / Ecole Nationale des Finances

M. Gervais ILUNGA BANZA

Assistant à la Direction des Etudes

15

Congo / Ministère des Finances

M. Henri LOUNDOU

Président du Comité des Réformes des Finances Publiques

16

RCA / Ministère des Finances

M.GREKOBANGUE Carolin

Directeur de la Réglementation Comptable  à la DGTCP

17

Burundi / Ministère des Finances

MPAWENIMANA Pasteur

 

 

NKURIKIYE Jean Luc

 

18

Burkina Faso / ENAREF

Amadou YARO

 

19

Haïti/ Ministère des Finances

Joseph W. MONTGERARD

 

20

Côte d’Ivoire / Institut des Finances

Bamba NGALADJIO

 

21

Maroc / Ministère des Finances

Ouahbiya HAMDAOUI

 

22

Tunisie / Ministère des Finances

Abdelkader LABBAC

 

23

Niger / Ministère des Finances (03 représentants)

Catherine ELDIN

 

24


Maliki RABE

 

25


Ajirou NAMAMOU

 

26

Algérie / Ministère des Finances

Mohamed LARBI GHANEM

 

27

Sao Tomé et Principe / Présidence de la République

GUALTER DE VERA CRUZ

Conseiller du Ministre des Finances

28

Gabon / Ministère du Développement Durable, de l’Économie, de la Promotion des Investissements et de la Prospective

Pierre NZAOU

Conseiller du Ministre

29

Tchad / Ministère des Finances et du Budget

DJIMADOUM NGARASTAM

 

30

Guinée Equatoriale / Ministère des finances et du Budget

Justo NGOMO NNEGUE,

Directeur Général du Budget

31

Guinée Conakry/ Ministère des Finances


M DIAWARA Mamady Bamba

 

32

M DIALLO Alpha Ousmane

 
             

 

  • Experts et participants nationaux

Institutions et pays

Noms et prénoms

Qualité

33

PSSFP

BASAHAG Achile Nestor

Président du Comité de Pilotage

34

NDENDE Caroline

Vice – Président du Comité Scientifique

35

ASSEMBE Henri

Chef de l’Unité de la Coopération, du Développement et de la Formation Continue

36

BEAC direction nationale

DIFFO Georges

 

37

ISMP

Jean Max KONO ABE

Expert en finances publiques

38

ISMP

Eugène KOUMA

Expert en finances publiques

39

CENADI

WANGUE Brice

 

40

PNDP

ELIMBI Emmanuel

Responsable Administratif et Financier

41

PNDP

CHEGUE Sylvestre

Chef Comptable

42

Centre de formation en Comptabilité matières / MINFI

ATANGANA Josué

Responsable du Centre

43

ISSEA

 

 

44

INS

Jean FOBASSO

Chef de division des affaires administratives et financières

45

CEFAM

PAJOUO Silas

 

46

CEMAC-RN Cameroun

NKOLO

Représentant résident de la CEMAC

47

CEMAC –RN Cameroun

Samuel BOUM MAKENDI

Chargé de l’Administration et des Affaires Consulaires

48

Représentant résident de la Banque Mondiale

Ousmane M KOLIE

 

49

Représentant résident du FMI

   

50

ENAM

KWEDI BATAKE

Chef service de la documentation

51

ENAM

   

52

UYII

   

53

MINFI-DGB

EDOU ALO’O Cyrille

Chef de la Division de la réforme

54

TELA Samuel

 

55

IIA

HIOL Bonheur

Expert en finances publiques

56

IAI Cameroun

Raoul BININGA

 

57

FEICOM

NTYE NTYE Daniel Elisé

 

58

NLO’O NLO’O Roger

Directeur des Ressources Humaines

59

OPONO Willy

 

60

ACCT

Bague Brice

 

61

Marafa

 

62

UE-Cameroun

Benedith Madle

Chef service gouvernance

 

Les instituts des finances sont des acteurs majeurs de la modernisation de l’action publique et contributeurs aux Objectifs du développement durable, a souligné, mercredi à Marrakech, le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Boussaid.

Dans une allocution lue en son nom par le secrétaire général du ministère, Zouhair Chorfi, lors de la 2-ème édition de la Conférence Internationale des Instituts des Finances Publiques d’Afrique (CIFP 2017) tenue du 21 au 23 novembre, sous le thème "La nouvelle Gouvernance des Finances publiques: vers des modèles innovants intégrant les dimensions genre et développement durable", M. Boussaid a fait savoir que cette conférence consacre la volonté et la détermination communes d’œuvrer à la modernisation des départements et institutions en charge de l’Economie et des finances et de l’administration publique en général favorisant l’équilibre entre les dimensions environnementale, économique et sociale.

A cette occasion, il a indiqué que le choix des thématiques de cette conférence vient souligner l’ambition des pays africains d’agir pour se concentrer sur les défis globaux du changement climatique, le développement durable, la bonne gouvernance des finances publiques et l’efficacité de la dépense.

Dans ce sens, le ministre s’est dit convaincu que la mutualisation des expériences est un accélérateur efficace du processus de conduite des réformes et un véritable gage d’optimisation des moyens et de consécration des efforts en faveur de la croissance partagée, du développement humain et de la prospérité des peuples frères.

Et de souligner l’importance du rôle du renforcement des capacités comme levier principal de modernisation de la gouvernance des finances publiques et accélérateur de la mise en place des réformes initiées dans les différents pays d’Afrique.

De son côté, le président du Comité de pilotage du Programme supérieur de spécialisation en finances publiques (PSSFP) du Cameroun, Basahag Achille Nestor, a relevé que cette édition est d’une importance capitale permettant de consolider le chantier de mise en place d’une plateforme consacrée à l’échange entre les acteurs de la formation en finances publiques et de mutualiser leurs expériences.

Pour sa part, la directrice adjointe à l’Expertise France, Joëlle Loyer, a relevé l’importance de cette rencontre qui réunit des spécialistes de finances publiques dans l’optique d’accompagner les réformes des administrations financières, saluant le travail et la forte mobilisation de l’Institut des Finances du Maroc (IDF) pour la réussite de cet événement.

Cette manifestation a été marquée par la création d’un réseau des instituts des finances publiques d’Afrique, la remise d’une série de trophées à plusieurs personnalités marocaines et étrangères et la signature de nombreuses conventions de partenariat entre, d’une part, le ministère de l’Economie et des Finances et l’Institut des finances publiques, et, d’autre part, entre plusieurs institutions nationales et internationales.

Organisée par IDF et le PSSFP du Cameroun, avec l’appui d’Expertise France, la conférence CIFP 2017 s’inscrit dans le cadre de la vision stratégique du ministère de s’ouvrir sur ses partenaires d’Afrique, notamment les instituts et les organismes de formation afin d’impulser le travail en réseau et encourager les mutualisations et les synergies en faveur de l’échange d’expertise et du partage des bonnes pratiques.

Elle s’inscrit dans la lignée de la première conférence tenue en octobre 2016 à Yaoundé qui a fait ressortir de nombreuses recommandations consacrant la volonté et la détermination commune de moderniser aussi bien les départements et les instituts en charge de l’Economie et des finances que les autres administrations publiques.

MAP 22/11/2017

L’organisation de la 2ème édition de la Conférence internationale des instituts des finances publiques d’Afrique s’inscrit dans le cadre de la vision stratégique 2020 du ministère de l’Economie et des Finances. Cette vision consiste à renforcer le partenariat avec les pays africains.

L’amélioration de la gestion des finances publiques est aujourd’hui considérée comme un impératif à même de libérer davantage de marge de manœuvre aux Etats africains appelés à investir massivement dans des secteurs clefs, pour ne citer que le capital humain et les activités marchandes créatrices de valeur.

C’est dans ce contexte que l’Institut des finances, relevant du ministère marocain de l’Economie et des Finances, organise, du 21 au 23 novembre 2017 à Marrakech, en partenariat avec le Programme supérieur de spécialisation en finances publiques (PSSFP) du Cameroun, la 2ème édition de la Conférence internationale des instituts des finances publiques d’Afrique (CIFP 2017).

Cette manifestation internationale, appuyée par Expertise France, a comme thématique centrale: «La nouvelle gouvernance des finances publiques : vers des modèles innovants intégrant les dimensions genre et développement durable».

La pertinence du sujet a trait à l’impératif pour les pays en voie de développement d’améliorer le taux d’activité de la gente féminine, tout en créant les mécanismes facilitant la participation des femmes à la création de richesse.

Notons que la manifestation s’inscrit dans le cadre de la vision stratégique 2020 du ministère de l’Economie et des Finances consistant à renforcer le partenariat avec les pays africains. L’objectif visé à travers l’ouverture sur les instituts et organismes de formation du continent est de promouvoir le travail en réseau, tout en donnant un coup à la mutualisation et la création de synergies au bénéfice de l’échange d’expertise et de partage des bonnes pratiques.

Le rendez-vous qui sera dominé par les débats autour de la nouvelle gouvernance financière publique ayant fait ses preuves ailleurs, devrait enregistrer la présence de plusieurs experts internationaux et responsables des Instituts des finances provenant de plus de 40 pays.

Last but not least, des ateliers de formation sur la finance climat seront organisés en marge de la conférence.■

M. Diao

En visite de travail au Cameroun, Mme Loyer Joëlle a été reçue par le président du Comité de pilotage du PSSFP, M. Basahag Achille Nestor, elle était accompagnée de M. Bouvet Marc de la coopération française. La rencontre s’est tenue dans le cadre de la préparation de la 3ème édition de la Conférence des instituts des finances publiques d’Afrique (CIFPA).

Accueil de Mme Loyer par M. Basahag Achile

L’ordre du jour a porté sur trois points :

  • L’élaboration des documents techniques ;
  • La finalisation du site dédiée à la 3ème édition ;
  • Le financement de la conférence ;
  1. Élaboration des documents techniques

Concernant l’élaboration des documents de travail, les concernées se sont accordés sur la nécessité de l’élaboration rapide des documents techniques tels que la note conceptuelle et l’agenda de la conférence.

À cet effet, il a été souhaité que le bureau de la conférence se saisisse de cette activité en lien avec les responsables de l’Ecole nationale des finances de Tunisie. La thématique initialement abordée porte sur: la budgétisation sensible au genre et le rôle des acteurs de la formation en Finances publiques.

Par ailleurs, il a également été souhaité que les actes de la conférence du Maroc soient publiés et diffusés au sein du réseau. Les responsables l’Institut des finances du Maroc devraient se charger de cet aspect.

Pour finir, les membres présents se sont accordés de la nécessité de préparer des listes de participants pour l’envoi des correspondances. 

En pleine séance de travail

  1. Finalisation du site de la 3ème édition

Concernant le site internet de la troisième édition, des orientations ont été données sur le contenu du site. L’équipe du PSSFP s’est dite disposée à présenter une version perfectible dans un délai de deux semaines. Le site devrait comporter des éléments des éditions précédentes. Il mettra principalement l’accent sur la troisième édition de la conférence. Les membres du réseau et le bureau de la conférence devraient également y figurer.

  1. Financement de la 3ème conférence

 

 Concernant le financement de la troisième édition de la CIFPA, les discussions ont porté dans un premier temps sur le déplacement des Etats. Mme Loyer a dit pouvoir approcher certains bailleurs pour le cas des Etats qui présenteraient des difficultés. Toutefois, sa démarche reste conditionnée par l’élaboration des documents techniques. Par la suite les discussions ont porté sur le partenariat avec ONU-Femme qui avait apporté un appui considérable à la 2ème édition. Sur ce point, M. Basahag a dit se rapprocher des responsables du Maroc pour avoir plus d’informations dans la mesure où ils sont suffisamment avancés.

A la fin de ces échanges riches, les participants ont émis le souhait d’instituer un cadre hebdomadaire d’échanges entre les organisateurs pour la préparation de la conférence. La cadre adéquat s’est avéré être la tenue des conférences téléphoniques auxquelles prendraient part Expertise France, le PSSFP de Yaoundé, l’IDF du Maroc et l’ENF de la Tunisie.

Plus aucun point n’étant à l’ordre du jour, les participants ont posé avec joie pour une photo de famille.

La troisième édition de la conférence internationale des instituts des finances publiques d’Afrique entend contribuer au débat international sur la prise en compte du genre et des autres couches sensibles dans l’exercice de gestion des finances publiques. Il est également question d’apporter une plus-value dans les modes de formation sur la budgétisation sensible au genre en Afrique.

Suite à la création à Marrakech en novembre 2017 du réseau des Instituts des Finances Publiques d’Afrique, une première rencontre des membres du bureau et des coordonnateurs dudit réseau a été organisée les 8 et 9 mai 2018 à Rabat par le Secrétariat Général du réseau, assuré par l’Institut Des Finances du Maroc (IDF), pour définir les lignes directrices de la vision stratégique du réseau, discuter le plan d’action à court et moyen terme et préparer la 3ème  édition de la Conférence des Instituts des Finances Publiques prévue en décembre 2018 en Tunisie.

La rencontre s’est déroulée selon l’agenda, ci-dessous :

Mardi 8 mai 2018

Présentation d’une ébauche de vision stratégique et d’une proposition de plan d’action 2018-2021

Discussion des Actes de la CIFP 2017

Etat d’avancement des préparatifs de la CIFP 2018

Discussion et validation de l’Accord-cadre de partenariat pour la mise en place d’un master PPP entre l’IDF, l’ENAREF[1] et le PSSFP

Mercredi 9 mai 2018

Signature de l’Accord-cadre de partenariat

Réunion avec l’Agence Marocaine de Coopération Internationale

Réunion à la Direction des Affaires Africaines, Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale

 

La rencontre a été présidée par M. Hakim Firadi, Directeur De l’Institut Des Finances du Maroc à laquelle ont pris part :

Coordonnateurs et membres du bureau de la CIFP

·   Mme Caroline Ndendé, Vice-présidente du Comité Scientifique du PSSFP[2] et représentante du vice-président du réseau

·   Mme Joëlle Loyer, Directrice Adjointe du Département de la Gouvernance Economique et Financière de Expertise France et Coordonnatrice Caraïbes et Moyen Orient

·   M. Abdelkader Labbaoui, Directeur Général de l’Ecole Nationale des Finances de Tunisie, Vice-Président du réseau et Coordonnateur Afrique du Nord

·  M. Gervais Banza Ilunga, Directeur des Etudes à l’Ecole des Finances Congo-Kinshasa et Coordonnateur Afrique Centrale

·   Dr Amadou Nébila YARO, Directeur de l’ENAREF et Coordonnateur Afrique de l’Ouest

Représentants de l’Institut Des Finances du Maroc

·   M. Khalid El Assali, Chef de Division Responsable de l’Institut Des Finances

·   Mme Ouahbia Hamdaoui, Chef du Service de la Mise en Œuvre et du Suivi de la Formation

·   Mme Malak Sbiti, Cadre à l’Institut Des Finances

 

 

[1] Ecole Nationale des Régies Financières du Burkina Faso

[2] Programme Supérieur de Spécialisation en Finances Publiques du Cameroun

 

  1. Hakim Firadi a présenté la vision stratégique et le projet de plan d’action sur la période 2018-2021 dont ci-après les grandes lignes.

L’orientation stratégique doit œuvrer pour la mise en place d’une plateforme de mutualisations, de synergies, de coopération et de dialogue interculturel permettant le renforcement des capacités des acteurs régionaux de la gestion des finances publiques avec des impacts sur la modernisation de l’action publique.

La vision se décline en 4 axes stratégiques principaux :

  1. Le positionnement du réseau et son rayonnement régional et international ;
  2. Le développement du réseau, sa consolidation et sa pérennité ;
  3. La promotion du dialogue et du partage entre les membres du réseau;
  4. La recherche de l’innovation et la valorisation du savoir.
  1. Positionnement du réseau et son rayonnement régional et international :
  • Ouverture sur les réseaux similaires régionaux et internationaux : GIFT-MENA, UCGLAfrique, CAFRAD, Réseaux méditerranéens, OCDE,…
  • Promotion du partage des expériences avec les paires
  • Echange de l’expertise internationale
  • Coopération technique triangulaire
  • Renforcement de la communication institutionnelle
  1. Développement, consolidation et pérennité :
  • Institutionnalisation du réseau : statut juridique pour assurer une viabilité financière et négocier les financements
  • Elargissement du réseau à d’autres membres
  • Assurer la viabilité financière
  1. Promotion du dialogue et du partage :
  • Création d’un espace ouvert pour tisser des liens de coopération (e-communauté,…)
  • Valorisation de la complémentarité dans l’échange
  • Création de synergies entre les institutions de formation
  • Pré valorisation de l’écoute et réactivité aux besoins
  1. Recherche de l’innovation et la valorisation du savoir
  • Offre de services innovants et productifs
  • Capitalisation sur les premières offres de service
  • Promotion des activités de recherche scientifique
  • Renforcement des études et de l’expertise technique

Le plan d’action proposé pour la période 2018-2021 s’inscrit dans la lignée des recommandations de la première et de la 2ème conférence des instituts des finances publiques tenues respectivement en 2017 et 2018 à Yaoundé et Marrakech et repose sur les projets phares qui sont :

  • La Conférence annuelle des instituts
  • La rencontre annuelle des coordonnateurs
  • Les cycles de formations pour le renforcement des capacités
  • La promotion de la coopération sud-sud
  • La promotion et le montage des partenariats
  • La recherche, les publications, l’accès à l’information et la capitalisation du savoir
  • La Communication

Les coordonnateurs ont été invités à réfléchir à un acronyme et à donner leur avis à la vision proposée. Les principales questions soulevées ont concerné les statuts juridiques, le financement des activités du réseau, la sensibilisation des pouvoirs publics et des décideurs sur l’importance de l’institution, la recherche et les publications, le rôle des coordonnateurs, la formation des formateurs, le statut des membres, l’évaluation et le suivi des réalisations, le code déontologique du réseau et le site web.

  1. Les statuts juridiques :

Il est nécessaire d’engager une réflexion sur l’élaboration des statuts juridiques et d’examiner l’opportunité du rapprochement du réseau à une entité régionale ou internationale pour assurer la pérennité du réseau et permettre la levée de fonds.

  1. Le financement :

Le comité a proposé la constitution d’une commission ad-hoc pour étudier les possibilités de financement structurels des activités régulières du réseau (études, recherches, publications, logistique…) en fonds propre à travers la contribution des membres selon des critères à définir et la possibilité de mobilisation de ressources potentielles via des bailleurs de fonds pour assurer le financement d’activités ponctuelles telles que les conférences, les cycles de formation, l’échange de visites et l’expertise technique.

A cet effet, la commission sera chargée d’identifier les bailleurs de fonds potentiels et déterminer les stratégies de démarchage, notamment, à travers, la présentation de programmes ou de projets concernant des sujets qui susciteraient l’intérêt des bailleurs de fonds. Une première liste des bailleurs pourrait inclure l’Union Africaine, l’Union Européenne, la CEMAC, l’UEMOA, la SADEC, la BAD, le PNUD, la BEAC, ONU Femmes.

  1. La sensibilisation des pouvoirs publics et des décideurs :

Pour que le réseau ait la légitimité et la crédibilité pour négocier des projets, il faut veiller à assurer l’adhésion des pouvoirs publics et des organes de décision. Aussi, il y a lieu de sensibiliser les ministres des pays respectifs sur l’importance du réseau en les informant des réalisations et des actions prévisionnelles par l’envoi des actes   des 2 précédentes conférences, de la charte du réseau signée à Marrakech, et de tout autre document appuyant la légitimité de l’institution.

  1. La recherche et les publications :

Les instituts des finances doivent se positionner comme acteurs dans la recherche et réfléchir sur les moyens à mettre en œuvre pour contribuer à l’amélioration  de la gestion des finances publiques.

  1. Le rôle des coordonnateurs :

Le rôle des coordonnateurs doit être défini d’une manière précise pour qu’ils puissent assumer les missions qui leurs sont confiées. Ainsi, parmi les attributions des coordonnateurs, la contribution au rayonnement du réseau et à la mobilisation des régions dont ils sont responsables, la diffusion de l’information et le recueil des besoins des membres à travers l’identification de points focaux, la coordination des actions réalisées par le réseau au profit de leurs zones à travers l’identification de points focaux.

Les coordonnateurs seront tenus de rendre compte de leurs activités à l’assemblée générale du réseau.

  1. La formation des formateurs :

Le réseau devra concevoir des formations de formateurs et œuvrer pour que les formations soient accréditées. Une commission devra être constituée à cet effet pour travailler sur les référentiels et les standards de labellisation reconnus à l’échelle internationale.

  1. Le statut des membres du réseau et code déontologique:

Le réseau doit élaborer le statut des membres et réfléchir par conséquent sur les critères d’adhésion et définir une typologie des membres (membre permanent, membre observateur, …). Un répertoire des membres du réseau est également nécessaire pour la diffusion de l’information. Une réflexion sur l’établissement d’un code déontologique pour le respect d’éthique entre les membres devra être menée.

  1. Evaluation et suivi :

Le réseau doit assoir les mécanismes d’évaluation en plus des bilans d’étape pour réadapter ses objectifs et son plan d’action aux évolutions et aux changements et améliorer son offre pour satisfaire de manière précise les besoins de ses membres.

 

  1. La dynamisation du site web :

Le site web étant un outil incontournable de la communication institutionnelle permettant le renforcement de la visibilité de l’institution, il est important de le mettre à jour et d’assurer sa dynamique. Aussi, le PSFFP, en sa qualité d’administrateur du site internet de la CIFP, veillera à son actualisation.   

II./ Les actes de la CIFP2017

Les actes de la Conférence des Instituts des Finances Publiques d’Afrique tenue les 21, 22 et 23 novembre à Marrakech ont fait l’objet de discussion par les coordonnateurs qui ont émis des remarques qui seront prises en compte dans l’élaboration de la version finale. Les coordonnateurs ont convenu que les actes soient finalisés et imprimés vers la fin du mois de mai 2018.

 

III./ La CIFP 2018

Le calendrier, le format, la thématique, financement, le déroulé et certains aspects de la logistique ont été discutés.

Calendrier : 1ère semaine du mois de décembre 2018

Format :

Jour 1

9h-10h

Ouverture en présence du ministre des finances tunisien

11h-14h

Atelier de travail sur la vision stratégique et le plan d’action 2019-2021

Départ pour Tozer

Jour 2

Matinée

Ateliers

Après-midi

Ateliers

Jour 3

Matinée

Restitution des ateliers

Après-midi

Retour à Tunis

Thématique : Les instituts des finances au cœur des réformes budgétaires

Ateliers de travail : Le rôle des instituts des finances publiques dans l’accompagnement du changement

                                  Le rôle des instituts des finances publiques dans le processus de décentralisation

                                  La prise en compte de la dimension genre dans les programmes de formation

Financement : PNUD, ONU Femmes, CEMAC, UEMOA,…

    Il a été convenu d’envoyer les lettres aux ministres des finances des pays membres et non membres pour annoncer l’événement.

 

 

 

 

  1. Partenariat IDF/PSFFP/ENAREF

Un accord-cadre de partenariat a été signé entre l’IDF, l’ENAREF et le PSFFP pour la conception et la mise en œuvre d’un Master en Partenariat Public Privé.

 

Les coordonnateurs ont été reçus par le Directeur Général de l’Agence Marocaine de Coopération Internationale et le Directeur des Affaires Africaines du Ministère des Affaires Etrangères et de la coopération Internationale qui ont tous les deux manifesté leur soutien au réseau et ont confirmé leur disponibilité à apporter l’aide nécessaire à la réalisation des actions prévues.